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mai | 2021

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Oeuvre du mois par Thomas Arteau

Un peu délavé mais

pas déchu de tout

je m'enveloppe de lumière

et l'archange des neiges

me poste sans timbres

jusqu'aux limbes

​

« Déchu de rien », En temps et lieu,

Patrice Desbiens

Revue d'actualités
de mai
ACTUALITÉS

Le Démos vous présente la revue d'actualité du mois de mai, Ce mois-ci, il est question du Conflit israélo-palestinien,  du Troisième lien,  de la Colombie et du Projet de loi 96.

Comité Démos
31 mai
Le slut-shaming, il faut que ça cesse. 
OPINION

Le slut-shaming, formé des mots anglais « salope » et « humilier », est un concept assez récent, qui a été popularisé depuis la naissance des SlutWalks en 2011. Le slut-shaming regroupe l’ensemble des comportements consistants à discréditer, culpabiliser ou encore humilier toute femme dont l’attitude ou l’apparence physique seraient jugées provocantes parce que trop sexuelles. 

Jeanne Nicole
pour le comité Artémis
16 mai
Ma sorcière
ESSAI

Ma sorcière est amour-propre de trottoirs asphyxiés ou complexe de boîtes à lunch immaculées. Elle m’entourloupe de différences envahissantes qu’un miroir aura tôt fait de rebuter. De cavalcades invisibles au sourire commercial, insipide et atrophié, elle ne dort que quand l’ennui a les yeux fermés. Proxénète de masques et vignobles de crevasses, elle prend ma place.

Laurent Porter
5 mai
Trois poèmes
POÉSIE

La gravité est une perpétuelle

incertitude

J’entends les fantômes applaudir de

l’autre côté de l’hiver

À quoi peut-on bien s’attendre du

monologue de la mort en personne?

Simone Côté
30 mai
Concours de poésie : les textes gagnants
POÉSIE

Après délibérations du jury composé des professeures Maryse Poirier, Huguette Poitras et Catherine Martineau, le nom des gagnant.e.s du concours de poésie sont finalement annoncés ! C'est avec grand bonheur que l'éclo vous présente les textes gagnants en collaboration avec le département de français du Cégep de Sainte-Foy.

Centre d'études poétiques
8 mai
Confrères cégépiens, ne retournons pas en arrière!
ARTICLE

Aux dernières nouvelles, 65% du réseau collégial anglophone au Québec est fréquenté par des étudiants francophones et allophones. Le nombre de places préuniversitaires en anglais est pratiquement égal à celui du réseau francophone sur l’île de Montréal et devrait le dépasser prochainement. Nous devons affirmer notre langue nationale par l’application de la loi 101 dans cette institution… qui est d’ailleurs une création de notre propre nation.

Victor Dubuc
4 mai
Les égarées
RÉDACTION LIBRE

Depuis des jours, j’agonise dans cet océan effervescent et je suffoque dans ce vide incandescent, étouffant. Je ne peux plus supporter cette prison brouillée de chaleur. L’air enflammé est un cruel ancrage à la réalité, un rappel de tout ce qui m’a été dérobé. Désormais, je ne suis plus que l’ombre de moi-même, les cendres de ce que j’étais il n’y a pas si longtemps, de ce que nous étions, car sans toi, je suis perdue, je n’ai plus de capitale. Depuis des jours, mon seul compagnon est l’obscurité qui m’enlace, m’étouffe et m’étrangle. Tout ce que je souhaite, c’est revenir en arrière. 

Énora Fortin-Fabbro
23 mai
Déjà-vu
RÉDACTION LIBRE

Je me réveille. Il fait noir. Je regarde le plafond. Il me semble plus sombre qu’à l’habitude. Mes draps sentent l’assouplisseur. Je me prépare comme je l’ai toujours fait. J’ouvre la porte. Une brise m’emporte. Une bagarre entre mes clés éclate. Un vide s’annonce. C’est le soir. Je conduis mon véhicule. Je passe des lumières vertes aux lumières jaunes, puis aux lumières rouges. Je regarde à gauche. Un arbre simple. Seul, dépourvu de feuilles. Je me dis que l’hiver a été difficile pour lui aussi. 

An Meilodi Paquet
7 mai
Ça pourrait être pire: Souvenirs de la peste noire, 600 ans plus tard
ARTICLE

Covid-19 rougit devant la peste noire. Les sept longues années lors desquelles elle s’étendra de l’Europe jusqu’à l’Asie marquent sans doute l’un des moments les plus misérables de l’espèce humaine. Mis à part la véritable purge de l’espèce humaine qu’elle a entraînée, ce sont aussi les nombreuses tentatives pour contrôler la mort noire qui marquent aujourd’hui notre imaginaire. Danse macabre, sombre silhouette au bec crochu et flagellant ; quelle est la signification derrière ces symboles du passé?

Marianne Saillant-Sylvain
2 mai
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